apprendre à me connaitre
Café chaud, chats doux : la formule secrète du bonheur au Cattocino.
Quel est votre rituel du matin ? Chaque matin avant de partir au boulot, je m'assure de suivre une routine bien précise. Tout commence par une sonnerie un peu trop tôt à mon goût. Après quelques râlements, je finis par émerger et me traîner jusqu'à la cuisine. Là, je commence par préparer un café bien costaud pour me réveiller, tout en me laissant distraire par les actualités pour être au courant de ce qui se passe dans le monde. Pendant que la cafetière fait son boulot, je m'active dans la salle de bain, enchainant la douche et les préparatifs habituels. Une fois à peu près prêt, je descends, attrape mon sac et vérifie pour la énième fois si j'ai bien tout ce qu'il me faut pour la journée. Puis, un dernier coup d'œil dans le miroir pour vérifier que tout est en ordre, je ferme la porte derrière moi et je file au boulot. Sans oublier que j'embrasse Rachel si elle est toujours là, mais la plupart du temps, on ne se réveille pas à la même heure.
Quel est votre plus beau souvenir et celui le plus terrible ? Le meilleur : Rencontrer Rachel, c'était comme trouver le dernier morceau du puzzle de ma vie. C'était lors d'une soirée entre potes, une de ces rencontres où le destin semble mettre quelqu'un sur ton chemin pour une raison précise. Elle est entrée, avec ce sourire qui illuminait la pièce, et j'ai su, dès ce moment-là, qu'il se passait quelque chose de spécial. On a commencé à discuter, à rigoler, et le temps a filé sans qu'on s'en rende compte. Elle avait cette façon de me regarder, comme si elle comprenait chaque mot que je disais. J'avais l'impression qu'on avait déjà une tonne de trucs en commun, des rêves aux valeurs. Cette rencontre a été bien plus qu'une simple conversation de soirée. C'était le début d'une aventure incroyable, celle où deux personnes se croisent et sentent que le monde s'aligne parfaitement. Depuis ce jour-là, Rachel est devenue bien plus qu'une rencontre, elle est devenue le cœur même de mes plus beaux souvenirs.
Le pire: Entendre des gens dire que ma mère n'était pas "vraiment" ma mère à cause de nos différences de couleur de peau. Autant dire que ça fait mal. Une injustice qui te fait te sentir rejeté, tout ça juste à cause de la teinte de peau. Ca me blessait, ça me rendait furieux. On aurait dit que l'amour de ma mère passaient complètement à la trappe. C'était genre "Oh, t'as une mère différente de toi, c'est bizarre !". Comme si ça devait être bizarre. Ça m'a fait comprendre à quel point les préjugés sont des trucs blessants et que, parfois, les gens ne voient même pas le beau lien qui unit une mère à son enfant. Mais bon, avec le temps, j'ai appris à zapper ces commentaires négatifs et à me concentrer sur le vrai trésor : l'amour inconditionnel de ma mère.
Si vous pouviez changer une chose de votre passé, ce serait quoi ?
Si je pouvais revenir en arrière, je changerais tout ça pour construire des relations plus solides avec ma famille. L'arrivée de ma petite sœur a mis le feu aux poudres. J'étais là, le seul métis, et ça m'a fait me sentir encore plus à part. Comme si je n'avais pas ma place. Avec le temps, ce sentiment s'est transformé en une sorte de colère envers ma famille. J'ai commencé à faire n'importe quoi, à picoler, à me droguer, et j'ai fais le con à l'école. Une vraie descente aux enfers. Ça a été une période super dure, où je me sentais totalement largué et incompris. Ces choix que j'ai fait ont foutu la pagaille, surtout les trucs pas sympas que j'ai balancés à mon beau-père et les premières années avec ma sœur. C'est peut-être pour ça qu'on n'est pas aussi proches que je le voudrais...
Quelle est votre plus grande peur ? Il n'y a pas à réfléchir, ça serait de perdre Rachel. Elle est bien plus qu'une petite amie. Imaginer la vie sans ses blagues, sans son regard unique sur le monde, c'est impensable. C'est un vide, une douleur qui se décrit pas vraiment, mais qui fait grimacer rien que d'y penser. Chaque moment avec elle, c'est comme dénicher un trésor, même si parfois c'est un trésor qui te fait hurler de rire. Cette peur de la perdre, ça ajoute un genre de piment à chaque journée. Ça me fait réaliser que chaque discussion, chaque fou rire, chaque petit moment, c'est un bout de bonheur qu'on doit chérir. Donc, même si c'est une crainte un peu difficile à digérer, ça me pousse à chérir encore plus notre relation. À lui montrer qu'elle est la femme de ma vie, et à être reconnaissant pour chaque jour qu'on partage.
Quelle est la plus grande fierté de votre vie ? C'est l'ouverture de mon petit coin de bonheur, le Cattocino. Imaginez un café où ma passion dévorante pour les chats se mélange parfaitement avec mon rêve de toujours d'avoir un café chaleureux.
Chaque jour derrière le comptoir, c'est comme si je servais des tasses de bonheur, entouré de ronronnements et de peluches félines. Mais ce qui rend chaque journée spéciale, c'est de voir ces petits chats mignons trouver leur famille pour la vie. C'est comme orchestrer des rencontres magiques, où des histoires d'amour entre humains et chats commencent. C'est bien plus qu'un café à chats ; c'est le résultat d'une vision commune, d'un amour partagé pour les félins et d'un engagement à transformer les rêves en réalité.
S'il vous restait qu'une journée à vivre, vous feriez quoi ?Je crois que je ferais un truc un peu fou. Je prendrais Rachel par la main et je lui sortirais un "Épouse-moi, tout de suite !". On organiserait un mariage express, sans chichis ni grandes cérémonies, juste l'amour à l'état pur. Parce que, sérieusement, ne pas être marié avec elle avant la fin de la journée, ce serait comme manquer le final explosif d'un super film. On danserait, on rirait, et chaque instant serait un feu d'artifice d'amour. Parce qu'en un jour, on peut vivre toute une vie de bonheur.
Dites moi quelque chose que personne ne sait sur vous.J'ai un petit coin secret dans ma vie, un truc que même Rachel ne connaît pas. Je garde précieusement des lettres, des mots doux que j'écris à mes futurs enfants. Pourquoi ? Parce que je sais ce que c'est de grandir sans père, de se poser mille questions sur ce bout d'histoire manquant.
C'est comme si je préparais des capsules temporelles remplies de conseils, de rêves, juste pour leur dire : "Hey, papa était là, il pensait à vous avant même que vous arriviez." C'est un peu ma manière de transformer l'absence en présence, de m'assurer qu'ils auront toujours des morceaux de moi, même si je ne suis pas là physiquement. C'est mon petit secret d'amour, pour qu'ils grandissent sans trop de questions et avec beaucoup d'amour.